L’essor de l’énergie solaire en Afrique : ce que cela signifie pour le Gabon est une analyse publiée par Gabon Data Dialogues afin d’interpréter les grandes tendances continentales à travers le cas gabonais. Alors que le système électrique national repose majoritairement sur l’hydroélectricité, avec une dépendance persistante au diesel dans certaines zones, l’inauguration de la centrale solaire d’Ayémé en novembre 2024 (≈11 MW opérationnels, cible 30 MW) marque un tournant historique. Ce projet ouvre la voie à la diversification énergétique et illustre le potentiel des énergies renouvelables dans le pays
Le rapport montre que le Gabon peut tirer parti d’une vague d’importations massives en Afrique (≈15 GW en 2024, +60 % en un an) pour sécuriser des équipements à moindre coût et renforcer son mix énergétique. Comparé à des initiatives comme le JETP du Sénégal (≈2,5 milliards d’euros pour atteindre 40 % de renouvelables en 2030), le Gabon dispose d’un contexte favorable pour élaborer sa propre stratégie de financement mixte et de modernisation du réseau.
2022–2024 (projections 2025–2030)
Centrale solaire d’Ayémé (≈11 MW opérationnels, cible 30 MW)
Diversifier le mix et réduire la dépendance au diesel
Finance
Cette analyse repose sur la revue de données disponibles : importations de modules solaires en Afrique, suivi du projet d’Ayémé, bilans énergétiques du pays (IEA, Banque mondiale), et modèles financiers comparatifs. Elle met en évidence trois priorités pour accélérer la transition solaire au Gabon :